Foire Aux Questions
La variabilité des effluents est gérée à plusieurs niveaux :
– Séparation des phases solides et liquides par un dégrilleur
– Dilution, homogénéisation et aération de l’effluent dans une cuve tampon
– La dilution et l’homogénéisation permettent de faire diminuer la concentration et/ou de neutraliser les produits de nettoyage que vous utilisez et les rendre inoffensifs pour le système
– L’aération permet d’éviter la fermentation, de faire diminuer la DCO et donc facilite la dépollution
– Adaptabilité du comité bactérien aux différents polluants
– Capacité d’hyper-accumulation des polluants par les plantes
– Fonctionnement en circuit fermé pour augmenter les capacités de dépollution
– Vérification de la qualité de l’eau par une sonde d’analyse
Si vous avez un doute sur l’acceptabilité d’un produit que vous utilisez, contactez-nous.
Nous utilisons des plantes semi-aquatiques, endémiques de la région du Sud-Est, avec des propriétés hyper-accumulatrices.
Ces caractéristiques nous permettent de les faire évoluer dans l’eau et de dépolluer les effluents en captant de grandes quantité de polluants.
Juncus effusus : communément appelé jonc commun, est une plante vivace appartenant à la famille des Juncaceae.
Milieu : C’est une plante des zones humides que l’on trouve généralement dans les marais, les marécages et le long des rives des cours d’eau et des étangs.
Morphologie : La plante a des tiges cylindriques qui peuvent atteindre 1,5 m de haut et sont surmontées d’une grappe de petites fleurs brun verdâtre.
Iris versicolor
L’Iris versicolor, est une espèce de plante à fleurs de la famille des Iridaceae.
Milieu : C’est une plante vivace originaire des zones humides d’Amérique du Nord, notamment des marécages, des marais et des bords d’étangs et de cours d’eau.
Morphologie : La plante a des feuilles longues et étroites qui peuvent atteindre jusqu’à 3 pieds de haut, et elle produit des fleurs bleues ou violettes frappantes avec trois grands pétales et trois sépales plus petits.
Aptitudes : L’Iris versicolor est une plante ornementale populaire, mais elle est également utilisée dans des projets de phytoremédiation en raison de sa capacité à absorber les métaux lourds et autres contaminants du sol et de l’eau. En plus de ses avantages pour l’environnement, l’Iris versicolor est également utilisée en médecine traditionnelle pour traiter diverses affections, notamment les problèmes de peau, les maux de tête et les inflammations.
Il a été démontré que cette fleur a une capacité à absorber efficacement les composés organiques ainsi que des métaux lourds et des pesticides dans l’eau.
Cela en fait un choix populaire pour les projets de phytoremédiation, en particulier dans les environnements de zones humides.
La réglementation s’appliquant à une exploitation donnée dépend de sa capacité de production :
< 500 hL : Loi sur l’eau, code rural et règlement sanitaire départemental
De 500 à 20 000 hL : ICPE soumise à déclaration. Arrêté du 15 mars 1999
> 20 000 hL : ICPE soumise à autorisation. Arrêté du 3 mai 2000
(ICPE : Installations classées pour la protection de l’environnement)
Les arrêtés actuels de déclaration et d’autorisation fixent les dispositions à prendre pour la mesure des flux d’eau et encouragent les industriels à réduire leur consommation.
Quoi qu’il en soit, toute installation se doit de mettre en place une gestion de ses effluents.
Voir doc règlementation de PE
https://www.rhone.gouv.fr/contenu/telechargement/4178/25267/file/APC.TARVEL_ANNEXE.pdf
Les produits de nettoyage que vous pouvez utiliser comme le peroxyde d’hydrogène, la soude, l’acide peracétique, etc ne vont pas poser problème pour le système et sont même dotés de propriétés épuratoires.
Utilisées en grandes quantités, les plantes peuvent perdre de leur vivacité.
En revanche il y a une bonne acceptation par les comités bactériens.
L’homogénéisation dans la cuve tampon en amont permet d’y pallier en grande partie.
Si vous utilisez des biocides, le mieux est de nous avertir pour que nous fassions des tests en interne.
Afin de maintenir les éléments biologiques en vie, un capteur nous alerte lorsque le niveau dans la cuve de rétention est faible. Le système se met alors en circuit fermé entre la cuve et les modules de filtration sans relarguer l’eau traitée.
Cela permet d’irriguer le système en boucle jusqu’à ce que la production reprenne.
Oui, elles sont effectués par l’équipe d’Azuvia sur une base forfaitaire.
Il s’agit du nettoyage des modules de filtration avec la taille des plantes (parties foliaires et racinaires) et le nettoyage des supports de cultures. Ces actions sont réalisées au minimum 2 fois par an et plus si besoin.
Cette solution est subventionnable par l’agence de l’eau à hauteur de 10% à 50%.
Le montant est fixé en fonction de l’impact environnemental effectif sur le milieu récepteur.
Évoquer stress hydrique et reuse
Faire échelle des conso de 0.5 à 10L eau / L de vin et situer plusieurs grades (petit consommateur, consommateur moyen, gourmand, consommation élevée)
0.5 à 2 : petit consommateur
3 à 5 : consommateur moyen
5 à 10 : gros consommateur
REUSE !
Surface lisse
Compteur d’eau
Grande cuve plutôt que petite
Automatiser un max
Pression et eau chaude
Maximiser les utilisations pour 1 flux d’eau
– Des parties insolubles, plus ou moins visibles : débris végétaux (peaux de raisin, pulpe, pépins…), terre de filtration, tartre, levures, micro-organismes et autres matières en suspension
– Des substances solubles, non visibles à l’œil nu : sucres, acides organiques, alcool, esters, polyphénols, glycérol, protéines…
C’est leur charge organique qui est élevée. Les débris végétaux, les micro-organismes et la majorité des substances solubles sont organiques. La charge est appréciée à travers deux indicateurs :
– DCO indique le volume d’oxygène qui permettrait de dégrader toute la matière organique présente dans l’effluent
– DBO représente la quantité d’oxygène qui serait utilisée par les micro-organismes pour utiliser cette matière organique
Un effluent vinicole est 10 à 30 fois plus chargé en matière organique qu’un effluent domestique.
C’est la richesse des effluents vinicoles en matière organique qui les rend potentiellement polluants.
Ils peuvent servir de nourriture à d’autres micro-organismes présents dans le sol ou dans l’eau. Ces micro-organismes vont dégrader les matières organiques pour les rendre ingérables.
Pour cela, ils utilisent notamment de l’oxygène. Ainsi, dans un milieu tel que l’eau, l’utilisation des effluents par les micro-organismes conduit à un appauvrissement en oxygène.
Moins d’oxygène entraîne une gêne pour les autres organismes aérobies présents dans l’eau, jusqu’à provoquer leur asphyxie.
Pour le sol c’est différent, épandus sur un sol, les effluents vont générer des odeurs liées à la décomposition de leur partie organique.
En cas de pollution avérée grave, l’inspection des installations classées et la police de l’eau peuvent verbaliser ; l’Office National des Eaux et Milieux Aquatiques peut également intervenir si la pollution concerne un cours d’eau.
Le déficit actuel entre besoins et ressources s’amplifie. Ces contraintes sur la ressource en eau sont accentuées par le changement climatique. Nous prévoyons des sécheresses plus nombreuses et la baisse des niveaux des cours d’eau. Cela pourrait entraîner des conflits d’usages localisés et une moins grande capacité épuratoire des cours d’eau et, de ce fait, un risque de dégradation de la qualité de ces cours d’eau.
Le choix d’une solution permettant la réutilisation n’est donc pas anodin. La serre filtrante vous permet de mettre en place une alternative au prélèvement dans les ressources en eaux conventionnelles, qui sont aujourd’hui fortement contraintes.